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le 13 mai 2014 Je m’adresse à toi de cette manière un peu générique car, par expérience, je sais qu’interpeller en particulier l’un ou l’autre de tes innombrables rouages est souvent voué à l’échec au final car, les uns précités ignorant ce que font les autres également précités : le résultat n’est guère efficace. Alors c’est à toi tout entière, chère RSI, que je m’adresse aujourd’hui ! Note au passage que je me permets le tutoiement car voilà près de vingt ans maintenant que l’on se connaît ; cela autorise certaines familiarités. Trêve de préambule, j’entre dans le vif du sujet sachant que ton temps est précieux : L’objet de ce courrier est de venir en aide à ta mémoire qui me semble te jouer des tours ces derniers temps. Alors, souviens toi : fin 2011, ta concubine, l’URSSAF, (car vous vivez bien ensemble officiellement depuis 2008 si je ne m’abuse), m’assignait en redressement judiciaire en me réclamant la somme de 53 000 euros… J’ai tenté pendant plus d’un an d’obtenir des justifications concernant ce montant au demeurant incongru pour une entreprise unipersonnelle… En vain… D’audiences reportées en atermoiements divers, ta copine triomphante a obtenu grâce à la bienveillance du tribunal qui n’a pas jugé bon de vérifier les créances avancées, ma liquidation judiciaire. J’ai fini par obtenir la preuve émanant des livres de ta copine URSSAF elle même que je ne lui devais en tout et pour tout que 1591 euros (ce qui fait une différence avec 53 000 convenons en !). Ceci a été admis par l’URSSAF ainsi que par le tribunal. Mais cela ne change rien : en deux ans, c’est vingt ans de carrière fichus en l’air sur… « Une erreur » !... Je n’ai même pas eu d’excuse ou quoi que ce soit ; mauvaise perdante ta copine !!! En attendant, les dégâts restent pour ma pomme ! A bientôt 57 ans, je n’ai plus de boulot, vos copains les huissiers et autres se sont chargés de mon compte en banque, mon état de santé a bénéficié des deux ans de quiétude et de sérénité que vous m’avez procurés… Merci, grâce à vous, j’ai perdu plus de 20 Kg ; vous devriez être recommandés aux entrepreneurs en surpoids ! Malheureusement, ce n’était pas mon cas. J’en reviens donc après cette rapide évocation à tes problème de mémoire ma chère vieille caisse : le 17 décembre 2013, tu m’envoyais un courrier (signé : « le directeur ») au joli titre : « Notification de fin de droits ». Dans ce courrier, tu me signifiais que je ne serais plus couvert par tes bons offices à compter du 15 février 2014 et que je devais donc me rapprocher de la CPAM la plus proche de chez moi (Ce que je fis, mais c’est une autre histoire) … Le 23 Avril 2014, tu m’envoyais une attestation d’affiliation (signée cette fois de M Philippe SALPIN) pour la période du 16/02/2013 au 15/02/2014 (au passage, note que je n’avais plus aucune activité en 2013 puisque liquidé en janvier)… Le 25 avril 2014, voilà que tu m’envoies une attestation d’ouverture des droits (rédacteur Marion LEBERT, signé Marie F. BOURGEOIS) jusqu’au 15 février 2015. Le tout accompagné d’un formulaire de demande de carte vitale !!! Alors là, ma vieille caisse, tu m’épates ! Un : ta copine l’URSSAF me flingue ; Deux : tu me vires (logique au demeurant puisque je n’existe plus en qualité d’entrepreneur) ; Trois : tu me réintègres (comme si j’étais en état et assez fou pour entreprendre à nouveau dans ce « beau pays » qu’est devenu le nôtre) !!! La prochaine étape, pour toi, serait elle un appel à cotisation !?? Alors là, nous risquerions de ne plus être copains du tout ! Je crois qu’après avoir eu ma vie saccagée, ma carrière détruite et ruinée, ma santé fichue en l’air, j’ai droit à un peu de repos et ne mérite en rien de subir tes errances administratives ! A bon entendeur ! PS : « j’ouvre » cette lettre, car si j’ai connaissance de 35 000 entreprises TPE ou uni personnelles par an en France concernées par ce type de problème, il y en reste « peut être » d’autres qui ne sont pas encore au courant du fait qu’ils ne sont pas seuls !
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| ... A suivre ! |